Le Float

Le principe est assez simple : il s’agit de payer le continuation Bet de votre adversaire au flop, dans l’optique de prendre le pot ultérieurement.

C’est un move à tenter avec une main à faible équité mais contre un joueur qui va souvent checker à la turn s’il est payé au flop.

L’utilité du float est de gagner de l’argent avec une main marginale. Ce move est profitable à condition de savoir qui voler, où, quand et comment.

Critères de succès du floating :
Votre adversaire doit avoir probablement manqué son flop.

Privilégiez les adversaires larges et les flops offrant un taux de connexion relativement bas, comme les flops secs ou pairés.

Les flops hauteur As ou hauteur Roi sont aussi très bons car d’adversaire va souvent miser toutes les mains de son range au flop et abandonner dès qu’il est payé parce qu’il aura le sentiment d’avoir peu d’équité et peu de marge de manœuvre sans la position.

Sur ces flops, il est d’ailleurs plus logique de payer que de relancer pour représenter la top pair.

Votre adversaire doit avoir une fréquence de continuation bets élevée au flop et une fréquence de double continuation bets ou de check raise faibles à la turn.

Votre adversaire doit jouer hors de position de préférence et comprendre ce que la position implique au poker.

Cela apporte une fold equity nécessaire au succès de l’opération.

La Turn ne doit pas améliorer son range.

Si elle n’améliore pas le votre, vous représentez de toute façon une bonne main.

Il est préférable d’avoir un minimum d’outs à la turn au cas où vous êtes payé.

Vous devez projeter une image de joueur solide pour que votre mise à la turn soit crédible.

Comment contrer un float :
En diminuant votre fréquence de continuation bet en bluff ou en augmentant votre fréquence de double continuation bets sur la turn.

Mais aussi en utilisant le check /raise à la turn , pour inciter votre adversaire à miser et vous pour prendre l’argent du pot.